Électricité nucléaire : que se passe-t-il en Asie et au Moyen-Orient ? [Dossier – 5/6]

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Quelles sont les politiques en matière de nucléaire civil à travers le monde ? Les Shifters (association qui soutient The Shift Project) proposent une série d’articles faisant un état des lieux de la situation et des perspectives de la production d’électricité nucléaire, pays par pays et dans cinq zones géographiques : une cartographie politique du nucléaire civil dans le monde. Le présent article propose un état des lieux en Asie du Sud-Est, sur le sous-continent indien et au Moyen-Orient. Pour découvrir ce qui se passe dans d’autres parties de l’Asie, les Shifters ont préparé un un état des lieux des pays de l’Asie et de l’ex-URSS  (Chine, Corée, Japon, Taiwan, Russie, Arménie, Biélorussie, Ukraine, Kazakhstan…).


Sri Lanka, Indonésie, Philippines, Thaïlande, Vietnam, Laos, Bangladesh, Inde, Pakistan, Iran, Arabie Saoudite, Turquie, Koweït, Émirats Arabes Unis, Jordanie… Parmi ces pays, seuls l’Inde, le Pakistan et les Emirats Arabes Unis comptent des centrales nucléaires civiles. Des projets sont à l’étude dans plusieurs autres pays. Des centrales sont en construction, notamment au Bangladesh, au Pakistan et aux Émirats Arabes Unis. Les profils de ces pays sont très variés tant sur le plan du mix électrique, de la situation géographique, que sur le plan culturel. Il en résulte des stratégies énergétiques très différentes.

L’Inde, l’Iran et le Pakistan souhaitent développer leur programme d’électricité nucléaire

En Inde, la production électrique repose en majeure partie sur les énergies fossiles (75% pour le charbon notamment). Le gouvernement, signataire en 2016 de l’accord de Paris sur le climat, ambitionne de sortir des énergies fossiles et d’augmenter la part du nucléaire dans le mix électrique à 25% en 2050 pour répondre à la demande croissante en électricité que connaît le pays (entre doublement et triplement d’ici 2040). Sept réacteurs sont actuellement en construction. En 2018, la France, via EDF, et l’Inde ont signé un accord de coopération portant sur la construction de 6 réacteurs nucléaires de type EPR à Jaitapur. EDF a remis une offre en mars 2021 à l’exploitant nucléaire indien NPCIL. L’Inde a également signé avec la Russie, en octobre 2018, un accord concernant la mise en œuvre de réacteurs nucléaires[i] de la nouvelle génération VVER 3+[ii]. Cependant, ces projets rencontrent une opposition d’une partie de la population, qui craignent les risques industriels associés[iii].

En Iran, un réacteur de conception russe est actuellement en service. Un deuxième est en construction, dont le chantier a démarré fin 2019 et qui devrait être raccordé au réseau en 2024. Des discussions sont également en cours avec la Russie, la Hongrie et la Chine pour discuter de potentielles futures constructions. L’Iran a longtemps conduit un programme d’enrichissement de l’uranium, contraire au traité de non-prolifération des armes atomiques, signé en 1968. En 2015, l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien a été signé entre Téhéran d’une part, et d’autre part les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, pour stopper l’Iran sur le chemin de l’arme atomique, en échange de la levée des sanctions internationales. Cet accord a été ébranlé en 2018 avec l’annonce par Donald Trump du retrait des troupes Américaines d’Iran[iv], mais les négociations ont reprises avec l’administration du président Joe Biden.

Le Pakistan a mis en service son premier réacteur en 1971. Le sixième réacteur a été mis en service en mars 2021 sur le site de Kanupp. Un deuxième réacteur devrait être mis en service en 2022 sur le même site[v]. Ces deux réacteurs sont des « Hualong one » de conception chinoise et sont parmi les premiers que la Chine construit à l’export. Le gouvernement Pakistanais souhaite répondre à l’augmentation de la demande en électricité, tout en réduisant sa dépendance aux énergies fossiles en investissant dans l’énergie nucléaire[vi]. En avril 2015, le Pakistan et l’entreprise chinoise CNNC[vii] se sont associés pour créer le plan CPEC (China Pakistan Economic Corridor), un ensemble de projets qui vise à déployer au Pakistan de nombreux chantiers : les transports, l’énergie, l’économie, l’agriculture, le tourisme. Une partie de ces investissements concerne les infrastructures électriques du pays[viii].

Le Bangladesh et les Émirats Arabes Unis construisent des centrales

Comme en Inde et au Pakistan, la demande énergétique du Bangladesh augmente rapidement. Actuellement, le mix électrique du pays repose essentiellement sur les énergies fossiles (gaz naturel à 82 %, pétrole et biomasse dans les zones rurales). Le pays subit parfois des coupures électriques, comme celle qui a paralysé le pays en novembre 2014[ix]. En 2016, le Japon[x] et le Bangladesh ont établi un plan de développement énergétique[xi] afin d’accompagner le Bangladesh dans son développement. Ce plan prévoit la construction de six réacteurs d’ici 2041[xii]. Afin de construire des centrales, le pays a signé un accord tripartite avec l’Inde et la Russie[xiii]. Bien que l’Inde ne puisse pas faire commerce du nucléaire car elle ne fait pas partie du Groupe des fournisseurs nucléaires (GFN)[xiv] et n’a pas signé le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires[xv], l’accord signé entre le Bangladesh, l’Inde et la Russie intègre pleinement l’Inde dans la construction de ces centrales[xvi]. La centrale de Rooppur, actuellement en construction, serait la première du pays. Elle sera composée de deux réacteurs de type VVER Russes dont la service est prévue entre 2024 et 2025[xvii].

La production d’électricité aux Émirats Arabes Unis repose aujourd’hui entièrement sur les énergies fossiles (pétrole et gaz). En 2007, les six pays du Conseil de Coopération du Golfe (Émirats Arabes Unis, Koweït, Arabie Saoudite, Qatar, Bahreïn et Oman) ont lancé une étude en collaboration avec l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (IAEA) sur un usage pacifique du nucléaire. A la suite de cette étude, les Émirats Arabes Unis ont démarré sur le site de Barakah la construction de quatre réacteurs par l’entreprise Sud-Coréenne KEPCO. Le premier de ces réacteurs a été couplé au réseau le 19 août 2020[xviii]. Selon un sondage Kantar TNS[xix] conduit en 2017, 83 % de la population des Émirats est favorable à ces projets. 

Six pays en Asie du Sud-est ont des programmes nucléaires en suspens, à des stades plus ou moins avancés

C’est le cas du Sri Lanka, de l’Indonésie, des Philippines, de la Thaïlande, du Vietnam et du Laos. Si le Sri Lanka a développé les énergies renouvelables, notamment l’hydroélectricité, son mix électrique repose encore fortement sur les énergies fossiles (35 % charbon et 34 % pétrole)[xx]. Outre les énergies renouvelables, le nucléaire fait partie des possibilités étudiées pour stabiliser l’approvisionnement électrique du pays et réduire sa dépendance aux énergies fossiles. En Février 2015, un accord de coopération a été conclu entre le Sri Lanka et l’Inde pour faciliter les échanges de connaissances, d’expertise et le partage de ressources entre les deux pays[xxi]. En Janvier 2018, un autre accord a été signé avec la Russie via la société Rosatom[xxii]. Cet accord établit une nouvelle collaboration entre les deux pays pour l’utilisation de l’énergie atomique civile.

En Indonésie, la compagnie électrique nationale prévoit un doublement de la demande du pays en électricité d’ici 2025 et justifie ainsi le développement d’un programme nucléaire. Plusieurs étapes ont été franchies, notamment la création d’une autorité de sûreté, le BAPETEN (Badan Pengawas Tenaga Nuklir), en 1998. Des études menées par l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) sont en cours pour évaluer les sites pouvant potentiellement accueillir une centrale nucléaire. Deux sites ont été qualifiés de sûrs en cas de catastrophe naturelle. Le gouvernement indonésien a également signé un accord de collaboration avec la Chine pour développer un réacteur de recherche de génération IV[xxiii]. Enfin, l’opinion publique indonésienne est largement favorable au nucléaire civil (77 %). Cependant, aucun programme nucléaire civil n’a été formellement engagé par le gouvernement.

L’histoire nucléaire civile des Philippines a démarré après le premier choc pétrolier de 1973. A cette époque, le dictateur nationaliste Ferdinand Marcos, en place depuis 1965, souhaite doter l’archipel d’un réacteur nucléaire. En 1976, un accord est trouvé entre la société américaine Westinghouse et le gouvernement philippin pour la construction d’une centrale à Bataan. Les travaux de génie civil avaient débuté depuis trois ans, lorsqu’en 1979 l’accident de Three Mile Island aux USA conduit à leur mise en suspens. En 1986, Marcos est poussé à l’exil après l’assassinat du chef de l’opposition Benigno Aquino. L’épouse de ce dernier accède à la présidence du pays et suspend le programme nucléaire philippin. C’est l’accident de Tchernobyl qui a définitivement mis un terme la construction de la centrale. Aujourd’hui, le pouvoir en place se montre défavorable à un programme nucléaire civil, mais prévoit la création d’une autorité de sûreté. En 2008, une inspection de l’AIEA a été réalisée sur le site de Bataan afin d’évaluer la faisabilité de la réhabilitation de la centrale. Les sociétés coréenne Kepco et russe Rosatom ont elles aussi réalisé une étude sur ce site. La situation du nucléaire aux Philippines reste en suspens, dans l’attente d’un consensus national vis-à-vis du nucléaire civil.

En Thaïlande, le plan sur l’énergie PDP2015[xxiv] a pour objectif de diminuer la dépendance du pays au gaz en accroissant les importations d’hydroélectricité et en développant le charbon, les énergies renouvelables et le nucléaire. Le ministère de l’Énergie avait un objectif de cinq centrales nucléaires, mais à la suite de l’accident de Fukushima, ces ambitions ont été revues à la baisse : seulement deux centrales sont prévues. Dix-sept sites pouvant accueillir une installation ont été évalués par les autorités locales (EGAT : Electricity Generating Authority of Thailand) mais aucun n’a encore été choisi, notamment car la population reste largement défavorable au nucléaire[xxv]. Après l’accident de Fukushima, 90% des Thaïlandais étaient opposés à la construction d’une centrale nucléaire.

Au Vietnam, l’hydraulique est la première source d’électricité, mais le pays peine à trouver de nouveaux sites alors que la demande en électricité devrait tripler entre 2015 et 2030[xxvi]. En juin 2011, le gouvernement vietnamien, a établi un plan portant sur huit réacteurs nucléaires, pour moitié construit par l’entreprise russe Rosatom et pour l’autre moitié par un consortium d’entreprises japonaises. En 2014, le programme a été différé de 4 ans puis les travaux ont été indéfiniment repoussés pour laisser place à l’installation de 6GW de centrale électrique au gaz et au charbon. Le recours à ces énergies fossiles a été jugé à l’époque plus viable économiquement que le nucléaire d’après le PDG d’EVN (Vietnam Electricity). Ce dernier insiste sur le fait que les prix des d’énergies renouvelables diminuent et que la consommation électrique vietnamienne devrait être moins élevée que prévu, ce qui compromet le programme nucléaire vietnamien.

Au Laos, le gouvernement a signé en 2017 un accord de coopération avec la Russie pour la construction de deux réacteurs.

Au Moyen-Orient, les projets avancent difficilement

Quatre pays ont des projets de centrales nucléaires en cours au Moyen-Orient : l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Koweït et la Jordanie. En Syrie, la guerre a stoppé les projets initiés avant le Printemps arabe.

L’Arabie Saoudite prévoit d’installer 17 GW de capacité nucléaire d’ici 2040, pour amener le nucléaire à 15 % de la capacité installée. Toutefois, l’Arabie Saoudite ne compte pas uniquement sur le nucléaire pour répondre à la demande croissante en électricité : 40 GW de capacité solaire, notamment de solaire à concentration (Concentrated Solar Panel, CSP[xxvii]) sont également prévus. Par ailleurs, l’Arabie Saoudite a signé en 2017 un accord avec la Chine pour l’exploration de 9 sites potentiels d’exploitation d’uranium.

Le Koweït possède les sixièmes réserves de pétrole dans le monde. Le pays pourrait donc se reposer sur ces réserves pour assurer son indépendance énergétique. Toutefois, l’exploitation de ces ressources pour la production d’électricité en interne représente un fort coût d’opportunité, le pétrole ayant une valeur plus importante à l’exportation. Le Koweït cherche donc d’autres sources de production d’électricité. Le Koweït a opéré plusieurs tentatives de développement d’un parc de production nucléaire. La première a démarré au début des années 1970 et a avorté après l’accident de Three Mile Island en 1979. La seconde a démarré en 2009, mais a été stoppée après l’accident de Fukushima. Le Koweït a néanmoins annoncé depuis une nouvelle collaboration avec Rosatom (Russie).

La Jordanie et la Turquie souhaitent diminuer leur dépendance énergétique, notamment vis-à-vis du gaz russe. La Jordanie, par exemple, importe 95 % de son énergie. La Turquie et la Jordanie s’intéressent à l’énergie nucléaire pour répondre à augmentation de la demande et l’important besoin énergétique requis pour la désalinisation de l’eau de mer. La Jordanie prévoyait 6 % d’énergie nucléaire dans son mix d’ici 2030, et avait prévu de construire deux réacteurs de 1 060 MW avec Rosatom (Russie). Mais le projet a été abandonné en 2018, semble-t-il pour des raisons de coûts. Elle s’oriente désormais vers des projets de Small Modular Reactor, et échange avec la Chine, l’Arabie Saoudite et le Royaume Uni. La Turquie a investigué plusieurs projets depuis 1970 mais aucun n’a pu aboutir. Des projets récents semblaient pouvoir se concrétiser avec les Russes, un consortium franco-japonais (Areva et Mitsubishi) et potentiellement la Chine. Toutefois, le contexte politique turc actuel rend incertain le futur de ces projets. Ainsi, le projet de réacteur ATMEA franco-japonais a été arrêté.

Dix pays n’ont pas de programme électronucléaire

L’Asie du Sud-Est compte des pays parmi les moins avancés économiquement, dans lesquels il ne semble pas envisageable d’installer une centrale nucléaire. Au Timor oriental le PIB par habitant est vingt-cinq fois inférieur à celui de la France. En Birmanie seulement 27 % des Birmans ont accès à l’électricité. Le Cambodge a néanmoins signé deux accords de coopération avec la Chine en 2015 et 2017 pour la construction d’une centrale de recherche.

Le premier ministre malaisien Mahathir Mohamad, dont le mandat a couru de mai 2018 à mars 2020, affirmait que « la Malaisie n’utilisera pas d’énergie nucléaire tant que la science n’aura pas trouvé le moyen de gérer les radiations et les déchets ». La situation pourrait néanmoins évoluer puisque de 2003 à 2018, les gouvernements nationalistes se sont montré davantage favorables au nucléaire civil.

La ville-état de Singapour est quant à elle limitée par la taille de son territoire pour la construction d’une centrale nucléaire. Singapour est importateur net de gaz, qui est utilisé pour produire 95 % de l’électricité du pays. Sur le long terme, les petites centrales modulaires de génération IV pourraient permettre à Singapour de se doter d’un premier réacteur. D’autant plus que le premier ministre Lee Hsien Loong en place depuis 2004 ans se dit favorable au nucléaire.

Le sultanat de Brunei ne possède lui non plus aucune installation nucléaire. En 2015, un accord a été signé[xxviii] entre l’AIEA et le gouvernement. Il acte une coopération de cinq ans qui aura pour objet d’identifier les domaines de développement du nucléaire, notamment dans la santé et l’agro-alimentaire[xxix].

En raison de l’instabilité politique ou de l’absence de volonté politique, le Népal, le Bhoutan, les Maldives, et l’Afghanistan n’envisagent pas de développer l’énergie nucléaire.

Le nucléaire est en croissance dans plusieurs pays en Asie du Sud-Est et au Moyen-Orient

Le nucléaire est peu développé en Asie du Sud-Est et au Moyen-Orient, où l’électricité est encore largement produite à partir de sources carbonées. Cependant, cette région du monde prévoit une très forte croissance de la demande en énergie dans les années à venir. Par ailleurs, dans le contexte du dérèglement climatique, ces pays sont de plus en plus préoccupé par la décarbonation de leur production d’électricité. C’est pourquoi plusieurs programmes nucléaires sont en cours ou prévus par les gouvernements.

L’Inde, l’Iran et le Pakistan possèdent des réacteurs en service et poursuivent les constructions. Le Bangladesh et les Emirats Arabes Unis construisent leurs premiers réacteurs.  Peu de données sont disponibles sur la position de l’opinion publique vis-à-vis du nucléaire dans ces pays, si ce n’est que les projets en Inde rencontrent une opposition d’une partie de la population et qu’aux Emirats c’est le contraire, avec 83 % de la population qui est favorable au développement de l’énergie nucléaire.

Dix autres pays de cette zone géographique ont des projets, à un stade moins avancé : au Sri Lanka, en Indonésie, aux Philippines, en Thaïlande, au Vietnam et au Laos des accords ont été signés avec des constructeurs étrangers dans le but de poser des jalons pour des constructions futures. La position de la population n’est pas homogène, avec par exemple 77 % d’Indonésiens favorables à la construction de centrales, contre 90 % des Thaïlandais opposés au nucléaire après l’accident de Fukushima. Il en est de même au Moyen-Orient où l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Koweït et la Jordanie ont des projets de développement du nucléaire, sans encore avoir entamé la phase de construction.

Au contraire, dix autres pays n’ont aucune velléité de produire de l’électricité nucléaire. C’est le cas du Timor oriental, de la Birmanie, du Cambodge, de la Malaisie, de Singapour, du Brunei, du Népal, du Bouthan, des Maldives et de l’Afghanistan, pour des raisons économiques, de volonté politique ou parce que la situation politique du pays est trop instable.

Les pays de l’Asie du Sud-Est, du sous-continent indien et du Moyen-Orient qui ont la volonté de construire des centrales n’ont pas de tradition nucléaire historique. Tous se reposent donc sur des partenariats avec des entreprises étrangères qui disposent des ressources matérielles et des connaissances techniques nécessaires. Certains, comme le Vietnam, tentent de constituer un savoir-faire national dans le cadre de ces partenariats. Parmi les acteurs mondiaux du nucléaire, la Russie et la Chine, très présentes dans la zone pourraient être les principaux bénéficiaires de la situation. La France, quant à elle, reste largement absente de ces partenariats.

 



 

[i] https://www.rosatom.ru/en/press-centre/news/russia-and-india-ink-cooperation-pact-to-implement-new-nuclear-projects-/

[ii] VVER 3+ : WWER, « Water Water Energy Reactor » en anglais, un réacteur de puissance à caloporteur et modérateur eau de conception russe de troisième génération.

[iii] En 1984, la catastrophe de l’usine chimique de Bhopal avait causé entre 16 000 et 30 000 décès.

[iv] https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/07/14/tout-ce-que-vous-devez-savoir-sur-l-accord-conclu-a-vienne-sur-le-nucleaire-iranien_4682968_4355770.html

[v] https://www.world-nuclear.org/information-library/country-profiles/countries-o-s/pakistan.aspx

[vi] https://lenergeek.com/2017/09/20/pakistan-reacteur-nucleaire-crise-energetique/

[vii] China National Nuclear Corporation, compagnie chinoise d’électricité nucléaire (recherche, construction et exploitation)

[viii] https://tribune.com.pk/story/846370/economic-corridor-chinese-official-sets-record-straight

[ix] https://www.lepoint.fr/monde/panne-geante-d-electricite-le-bangladesh-plonge-dans-le-noir-01-11-2014-1877777_24.php

[x]Japan International Cooperation Agency (JICA) : Agence gouvernementale indépendante qui a pour mission d’aider le Japon et les pays en voie de développement via des aides publiques. Elle met également en avant la coopération internationale entre les pays.

[xi] PSMP : Plan System Master Plan

[xii]https://powerdivision.portal.gov.bd/sites/default/files/files/powerdivision.portal.gov.bd/page/4f81bf4d_1180_4c53_b27c_8fa0eb11e2c1/(E)_FR_PSMP2016_Summary_revised.pdf

[xiii] Memorandum of Understanding (MoU) : Note diplomatique de coopération dans le déploiement de la centrale nucléaire de Rooppur.

[xiv] Groupe des fournisseurs nucléaires : également connu sous son appellation anglaise « Nuclear Suppliers Group » (NSG), est un groupe d’États qui définissent une politique commune de contrôle des exportations de biens et technologies liés au nucléaire afin de prévenir et d’empêcher leur prolifération incontrôlée.

[xv] Traité de Non-Prolifération : est un ensemble de directive visant à écarter le risque de guerre nucléaire. Les états signataires s’engagent à ne pas transmettre l’arme nucléaire, s’ils en sont dotés ou ne pas fabriquer ni à acquérir d’arme nucléaire dans le cas contraire. Il y a actuellement 190 signataires du traité (189 si l’on considère que la Corée du Nord s’en est retirée). Le détail du  traité : https://www.un.org/fr/conf/npt/2015/pdf/text%20of%20the%20treaty_fr.pdf

[xvi] https://www.thedailystar.net/frontpage/rooppur-nuclear-power-plant-bangladesh-india-russia-sign-mou-1542811

[xvii] https://www.world-nuclear.org/information-library/country-profiles/countries-a-f/bangladesh.aspx

[xviii] https://www.world-nuclear.org/information-library/country-profiles/countries-t-z/united-arab-emirates.aspx

[xix] Institut de sondage (ex TNS-Sofres)

[xx]https://www.edf.fr/entreprises/le-mag/le-mag-entreprises/actualites-edf-entreprises/enr-et-smart-grids-le-sri-lanka-accelere-sa-transition-energetique

[xxi] https://lenergeek.com/2015/02/19/linde-et-le-sri-lanka-concluent-un-accord-sur-le-nucleaire/

[xxii]http://www.world-nuclear-news.org/NP-Russia-and-Sri-Lanka-plan-nuclear-energy-cooperation-19011801.html

[xxiii] https://www.gen-4.org/gif/jcms/c_9260/public

[xxiv] https://web.archive.org/web/20160124134209/http://www.renewableenergy-asia.com/Portals/0/seminar/Presentation/02-Overview%20of%20Power%20Development%20Plan%20%28PDP%202015%29.pdf

[xxv] https://cnpp.iaea.org/countryprofiles/Thailand/Thailand.htm (édition 2018)

[xxvi] http://www.world-nuclear.org/information-library/country-profiles/countries-t-z/vietnam.aspx

[xxvii] Technique qui consiste à concentrer les rayons du soleil à l’aide de miroirs pour chauffer un fluide caloporteur.

[xxviii] https://www.iaea.org/newscenter/news/brunei-iaea-discuss-cooperation-cancer-care-agriculture

[xxix] Dans le traitement des cancers ainsi que pour l’hygiène alimentaire


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