Le message doit être clair sur la suppression des énergies fossiles dans les usages diffus du bâtiment, et en conséquence sur la suppression des aides aux équipements qui en consomment. Cependant, l’acceptabilité de l’interdiction du gaz dépend de l’existence d’alternatives raisonnables, techniquement et économiquement.
Il faut différencier la trajectoire d’interdiction entre logement collectif (LC) et maison individuelle (MI), et, au sein des LC, chauffage individuel et collectif, construction neuve et bâti ancien, avec contraintes architecturales ou non, propriétaires occupants vs propriétaires bailleurs + locataires, etc.
Déjà opérationnalisée par la RE2020 en maison individuelle neuve, l’interdiction du gaz n’est pas encore une réalité dans le collectif neuf. En effet, la RE2020 permet encore leur installation au-delà de 2025 moyennant un complément d’isolation[4]. Ce mode de chauffage est plutôt usité dans les petites opérations collectives, pour lesquels des solutions PAC sont pourtant disponibles.