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Energies

Les énergies consommées en France sont principalement importées et d'origine fossile (pétrole, gaz, charbon). Celles-ci sont la première cause des émissions françaises de gaz à effet de serre et rendent l'ensemble du continent européen dépendant vis-à-vis des pays fournisseurs. L'évolution de notre système énergétique vers les énergies bas carbone (électricité, biomasse, chaleur, etc.) est essentiel pour le climat et pour réduire les risques d’approvisionnement en énergies fossiles.

Nos dernières publications sur le sujet

Toutes nos publications sur l'Energie

L'énergie dans le Plan de transformation de l'économie française

Le Plan de transformation de l’économie française (PTEF) fait des propositions pragmatiques, ouvrant un chemin de décarbonation réaliste et cohérent au sein d’une transformation de long-terme. Il ne repose ni sur le pari incertain de la croissance économique, ni sur des évolutions technologiques supposées advenir mais encore non éprouvées. Cohérent du point de vue des lois de la physique et de la technique, le PTEF tient compte du bouclage des flux entre les secteurs, en particulier sur les ressources physiques et les compétences, l’emploi étant au cœur du dispositif.

L’utilisation d’énergie est au centre de tous les travaux du PTEF. Le bouclage énergétique entre secteurs est notamment détaillé dans L’évaluation énergie-climat du PTEF (2022). Les enjeux de souveraineté liés à l’énergie ont été plus récemment abordés dans la note La souveraineté par la décarbonation (2025).

Plus généralement, une dimension énergie est à retrouver dans tous les secteurs d’activité traités par le PTEF, tout particulièrement ceux à base physique : la Mobilité quotidienne (2020), la Mobilité longue distance (2022), le Fret (2022), le Logement (2021), l’Industrie (2021), l’Industrie Automobile (2021), l’Agriculture (2024).

Chiffres clés de l'énergie

  • 3/4

    des émissions territoriales françaises de GES sont liées à l’utilisation d’énergie (pour les transports, le chauffage, l’industrie...) En savoir plus
  • 70 %

    de toute l’énergie à laquelle est exposée l'économie française provient d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), importées directement ou indirectement (énergie grise). En savoir plus
  • 10 à 20 %

    de baisse potentielle de la production de pétrole sont à anticiper au cours de la décennie 2030-2040 dans les principaux pays fournisseurs de l’UE, par rapport à 2019. En savoir plus
  • >90 %

    du mix électrique en France est décarboné. En savoir plus

Quels leviers pour décarboner l'énergie ?

Le Shift explore tous les leviers de décarbonation : substitution entre énergies, efficacité et sobriété, quel que soit le degré de changements technologiques et comportementaux nécessaires. Pousser tous les leviers à disposition est une garantie pour atteindre les objectifs de décarbonation fixés.

Electrifier de tous les usages possibles

Dans les transports, les voitures, véhicules utilitaires légers et camions passent au moteur électrique. Dans les bâtiments, les pompes à chaleur couvrent la plupart des besoins en chauffage. De nombreuses industries électrifient leurs procédés et relocalisent certaines filières (ce qui augmente leur demande en énergie). Dans chaque secteur, les usages énergétiques les plus complexes à électrifier continuent de s’appuyer sur d’autres vecteurs énergétiques. En savoir plus

S’appuyer simultanément sur l’énergie nucléaire, les énergies renouvelables électriques, la chaleur et le froid bas carbone

Pour satisfaire les besoins croissants en électricité et en chaleur, la production nationale d’énergie doit repartir à la hausse. Côté électricité, le nucléaire historique est prolongé et de nouveaux moyens de production renouvelables et nucléaires sont déployés. En parallèle, la chaleur et le froid bas carbone sont développées (pompes à chaleur, solaire thermique, géothermie, chaleur de récupération…). En savoir plus

Développer de manière raisonnée les biocarburants et biogaz

Les usages énergétiques les plus complexes à électrifier continueront d’utiliser des carburants liquides ou gazeux. Les secteurs concernés sont l’agriculture (machines agricoles), l’industrie (extraction de matières premières), les transports (camions, bateaux, avions). Les filières de production de carburants et gaz bas-carbone doivent être structurées pour répondre à ces besoins. Cependant, leur développement sera limité par les surfaces agricoles et la quantité d’électricité qui leur seront allouées. En savoir plus

Améliorer l’efficacité et permettre une sobriété structurelle, collective et individuelle

Les contraintes sur la production d’énergies bas carbone (électricité, biocombustibles…) nécessitent une réduction progressive des volumes d’énergie consommés. D’une part via l’efficacité (rénovation thermique, amélioration des équipements et procédés, etc.). D’autre part via la sobriété, permise par des mesures structurelles (infrastructures et industries facilitant des pratiques plus sobres), des mesures organisationnelles (réglementations, incitations, taxes), et des comportements individuels (alimentation, déplacements). En savoir plus

Trajectoire 2050 dans l'énergie

Résilience face aux contraintes physiques (climat, chocs pétroliers)

Les énergies fossiles ont presque disparu de la consommation énergétique française en 2050. L’économie et les activités françaises sont devenues insensibles aux possibles ruptures d’approvisionnement ou chocs pétroliers. Les émissions de gaz à effet de serre liées à l’utilisation d’énergie passent d’environ 300 MtCO2e à 10 MtCO2e, réduisant fortement l’impact climatique de l’énergie. En savoir plus

Consommation d’énergie réduite

Grâce aux gains d’efficacité, notamment en électricité, et à la sobriété, les besoins énergétiques de la France ont baissé de 35 % en 2050, passant de 1 650 TWh en 2020 à 1 100 TWh/an en 2050. Le pays devient souverain sur l’essentiel de son énergie consommée domestiquement et réduit en même temps son empreinte énergétique par la relocalisation de certaines filières industrielles. En savoir plus

Électricité devenu le principal vecteur énergétique

La part du vecteur « électricité » est passée de 27 % à 52 % dans le mix d’énergie finale consommée, en faisant le premier vecteur énergétique mobilisé. Ce vecteur répond à la plupart des besoins énergétiques des secteurs de l’économie, réduisant leur dépendance aux carburants liquides et gazeux. Le mix électrique précis de 2050 émergera de l’évolution concrète de la filière nucléaire et de celle des renouvelables électriques, toutes à développer. En savoir plus

Carburants liquides et gazeux réservés à certains secteurs

Les besoins en carburants liquides ou gazeux qui existent encore en 2050 sont assurés en partie par la production de biogaz et de biocarburants de l’agriculture et du secteur forestier, mais également grâce à la production d’hydrogène par électrolyse, ou de méthane grâce au procédé « power to gaz ». Pour minimiser l’emprise au sol, les besoins en électricité et la dépendance aux importations, les besoins en carburants liquides et gazeux sont réduits au nécessaire. En savoir plus

Contacts

Vous avez une question, souhaitez interviewer ou inviter l’un.e de nos expert.e.s à donner une conférence, vous souhaitez nous rejoindre… mais vous ne savez pas qui contacter précisément ? Ce Catalogue des interventions est fait pour vous !

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Fresques & Ateliers

De nombreux ateliers d’intelligence collective et “fresques” traitent de la décarbonation de l’énergie, allant de la sensibilisation à l’embarquement des collaborateurs et des organisations. Le Shift Project n’est pas à l’origine de ces initiatives, mais la plupart d’entre elles se basent, entre autres, sur nos travaux. Cette liste ne se veut pas exhaustive mais vous donnera sûrement des idées !

Les fresques et ateliers spécifiquement sur l’énergie :

D’autres ateliers plus généralistes intègrent également une dimension énergie :

L'évaluation énergie climat du PTEF