Le défi historique de la transition énergétique et climatique exige une nation informée de ses enjeux et formée pour y répondre.
Combien d’emplois seront nécessaires dans chaque secteur ? Comment adapter nos compétences et réallouer nos moyens humains pour répondre à ces nouveaux besoins ? Comment former les étudiants et les actifs à l’aune de ces défis ?
Au travers de ses travaux sur l’emploi, la formation et l’enseignement, le Shift tente d’y répondre.
04 Mar. 2025|Publication
Former les actifs pour la transition écologique
10 Déc. 2024|Publication
Quels actifs avec quelles compétences pour une agriculture bas carbone, résiliente et prospère ?
10 Mar. 2022|Publication
ClimatSup INSA : Former l’ingénieur du XXIe siècle
08 Nov. 2022|Publication
ClimatSup Business – Former les acteurs de l’économie de demain
15 Déc. 2022|Publication
Former les étudiants pour une finance au service de la transition
09 Déc. 2021|Publication
L’emploi : moteur de la transformation bas carbone
08 Juil. 2019|Blog
Soutenez l’appel – Pour former tous les étudiants du supérieur aux enjeux climatiques et écologiques
27 Jan. 2020|Note d'analyse
Climat : 8 propositions pour la future ENA
16 Sep. 2019|Blog
100 dirigeants d’établissements appellent à « Former tous les étudiants aux enjeux climatiques et écologiques »
Le Plan de Transformation de l’Économie Française (PTEF) fait des propositions pragmatiques, ouvrant un chemin de décarbonation réaliste et cohérent au sein d’une transformation de long-terme. Il ne repose ni sur le pari incertain de la croissance économique, ni sur des évolutions technologiques supposées advenir mais encore non éprouvées. Pour être cohérents du point de vue des lois de la physique et de la technique, le PTEF tient compte du bouclage des flux entre les secteurs, en particulier sur les ressources physiques et les compétences, l’emploi étant au cœur du dispositif.
90 %
37 %
11 %
Sans formation continue, pas de transition écologique. La formation continue est essentielle pour former les 30 millions d’actifs. Elle répond souvent plus rapidement que la formation initiale aux besoins en compétences pressants, accompagne le développement des compétences et les reconversions des actifs, soutenant ainsi la transition des organisations et minimisant les risques de pertes d’emplois. Les acteurs de la formation continue ont donc un rôle clé à jouer dans la transition. Nos travaux dressent un état des lieux de leur mobilisation, identifient les compétences sans lesquelles la transition écologique ne pourra se concrétiser, et esquissent un horizon vers lequel tendre.
La transition écologique requiert des financements massifs. Selon France Stratégie, il serait nécessaire d’investir en France autour de 100 milliards d’euros par an d’ici 2030 pour répondre à l’urgence climatique. Or, seules 5 % des formations en finance intègrent les enjeux écologiques. Le constat est clair : les financiers ont un rôle majeur à jouer, mais ils ne sont pas formés. Au niveau Bac+5, un minimum de 320 heures de cours est nécessaire pour que les professionnels de la finance puissent comprendre les contraintes physiques et leurs implications pour leurs métiers.
Dans le rapport « ClimatSup Finance – Former pour une finance au service de la transition », le Shift propose des pistes concrètes pour intégrer les enjeux écologiques dans les formations en finance, grâce à l’implication de plus de 150 professionnels de l’enseignement supérieur, de la gestion et de la finance.
Le projet « ClimatSup Business – Former les acteurs de l’économie de demain » vise à transformer les enseignements communs, mais aussi à décliner les connaissances et compétences requises par filière métier, afin de former des managers capables de mettre en œuvre la transition écologique.
Le rapport issu de ces travaux propose une méthode opérationnelle pour intégrer les enjeux écologiques dans les enseignements en gestion, développée en partenariat avec l’école de management Audencia et plusieurs autres établissements.
Le rapport « ClimatSup INSA – Former l’ingénieur du XXIe siècle » vise à proposer une méthode pour mieux intégrer les enjeux écologiques dans les formations de l’ingénieur, grâce au cas d’étude du Groupe INSA.
L’ingénieur du XXIème siècle apparaît comme la cheville ouvrière de la transition écologique et énergétique. Il ou elle, décideur ou technicien, doit intégrer dans ses décisions la raréfaction des ressources disponibles, notamment énergétiques, l’effondrement de la biodiversité, les changements climatiques, et autres enjeux physiques, ainsi que leurs conséquences sociétales. Cependant, ceux-ci demeurent peu formés à ces enjeux.
Ce rapport propose un état des lieux de la manière dont les sujets liés au changement climatique sont abordés dans l’enseignement supérieur en France en 2019. Il dresse un constat de carence (seules 11% des formations analysées abordent les enjeux climat-énergie en tronc commun), et propose des pistes de réflexion pour que l’enseignement de ces questions se généralise. Il a eu un écho important au sein de la communauté enseignante et de la société civile, ce qui a conduit à plusieurs suites, parmi lesquelles un appel « Pour former tous les étudiants aux enjeux climatiques et écologiques » signé par plus de 150 directions d’établissement, et une participation au groupe de travail sur l’enseignement de la transition écologique dans le supérieur, initié par le ministère de l’Enseignement supérieur, à l’origine du rapport Jouzel Abbadie.
16 Mai. 2022
